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Cecile 24 ans, ivg medicamenteuse 2 mois

Personne ne m'a forcé à faire cet avortement que j’ai fait a 24 ans et il y a 2 mois, je l'ai fait de mon plein gré...enfin je crois. Le planning familial m'a incité dans ce sens et dit que mon bébé à venir serait une tache dans la de mon cadre de vie qui tend vers le bien : une formation en cours, un couple qui bat de l'aile mais qu’on doit consolider. Jamais à l'hôpital on m'a proposé une alternative à l'ivg, tel que m'aider à trouver des solutions pour garder mon bébé ou simplement des motivations. Perdue et dans la précipitation, je suis passée à l'acte et j'ai regretté dès le lendemain. 
Je me sens aliénée par la société. A cause d'elle, je ne sais plus ce qui est bien et mal. Je n'étais plus capable de savoir si arrêter de faire battre un cœur, c'était normal, je me suis dis: "Si la société nous l'autorise et que tout le monde le fait, alors c'est normal!... La société nous ment. Quand je me suis retrouvée traumatisée par mon IVG, ces établissements qui étaient à l'origine de mon traumatisme m'ont tous laissé tomber après mon IVG. J'ai compris que je ne ferai plus confiance en la société mais uniquement en moi-même. Le jour où j'ai eu besoin de psychologues pour m'en sortir, les hôpitaux qui pratiquent ces IVG, un mois 1/2 après, n'ont toujours pas été compétents pour me donner un RV avec un seul psy. J'ai dû me débrouiller par mes propres moyens. On vit dans cette société, pourtant le jour où vous êtes au plus profond du gouffre, elle ne fait rien pour vous alors que c'est elle qui vous a mis là.

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